L'établissement

Vacances apprenantes" et " savantes" au chevet de la biodiversité.

Par admin amedee-gasquet-clermont-ferrand, publié le mercredi 15 juillet 2020 09:56 - Mis à jour le mercredi 15 juillet 2020 09:56
le groupe biodiversité
Dans le cadre de l"opération des " Vacances apprenantes" et de "l'été du pro", un groupe de 11 élèves a durant trois journées participé à différents ateliers et visites.

Dans le cadre des “vacances apprenante “et de “l’été du Pro”; 11 élèves de l’établissement, issus de classes de niveaux différents ( ULLIS, FLE, CAP et BAC PRO) ont durant trois jours ( du 8 au 10 juillet) abordés le thème de la biodiversité avec un programme riche et diversifié.
La première journée , axée sur l’enseignement de bases théoriques a amené le groupe à visiter le muséum d’histoire naturelle de Clermont-Ferrand ( Musée Lecoq), l’occasion d’arpenter l’exposition “Nature en ville”, qui a donné aux élèves un éclairage sur les habitants naturels de nos cités, outre des plantes étonnantes, les petits mammifères , les oiseaux et les insectes étaient observés. La visite se terminait dans le jardin du musée, à l’ombre d’un cèdre de l’Atlas plus que centenaire. Le jardin à la française de la fin du XIXème siècle a été transformé en jachère fleurie et écologique, où la végétation climacique côtoie des espèces exotiques, comme un tulipier chinois ou un bouleau de l’Himalaya. Le dernier point de la visite était l’observation d’un “hôtel à insectes” construction en bois et matériaux naturels. Ce nichoir héberge des insectes le temps d’une nuit ou d’une année : coccinelles, abeilles solitaires ( osmies), bourdons, perce-oreilles, pucerons, hyménoptères... Cette population constitue un écosystème qui s'autorégule et pallie les manques de la chaîne alimentaire des insectes des villes, les coccinelles vont se nourrir des moucherons, les larves des Chrysophes trouveront des cochenilles, ou des oeufs d’acariens pour survivre. Les insectes sont indispensables à la pollinisation des végétaux et donc à notre survie.

La deuxième journée avait une vocation pratique , après un bilan des observations de la veille on mettait la main à la pâte: la construction de deux  “hôtels à insectes” prit bien la journée : les pommes de pins serviront d’habitat pour élever les larves de coccinelles , à moins que ce ne soient cet empilement de planchettes… le bourdon solitaire aura droit à sa chambre feutrée de poils de chats, la paille enfouie dans un pot en terre cuite accueillera les jolies chrysopes; et les multiples trous percés pour les abeilles solitaires offriront un abri sûr à cet insecte si utile.

Pour la dernière journée la petite troupe prit la direction de Gergovie, l’ascension du plateau se fit depuis Romagnat. Aux détours du sentier abrupt , les élèves pouvaient observer les arbres, fleurs et autres végétaux aussi originaux que la baguenaudier, avec ses étonnantes capsules que naguère les écoliers s’amusaient à faire éclater . Arrivés au pied du monument à la gloire des combattants gaulois,et après un pique-nique, c’était la visite du musée. Outre l’histoire de la bataille, c’est aussi la géologie du lieu et la spécificité du plateau qui étaient abordés. Au terme de la visite d'une heure trente, les élèves munis de tablettes, identifiaient grâce à une application des espèces végétales inconnues. Il était temps de quitter le plateau, et quand nous passâmes devant la stèle rendant hommage aux fusillés de la Résistance qui de 1941 à 1943 avaient trouvés refuge sur l’antique lieu, c’était à travers l’évocation du philosophe Jean Cavaillès , qui trouva la mort avec ses camarades, une autre manière de rendre hommage à la vie et de continuer le cours d’histoire.

Ces trois belles journées à l’initiative de M. Pouzerat, professeur de Biotechnologie.

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